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Drainage biliaires
et urinaires

Les drainages biliaires percutanés sont pratiqués par le radiologue interventionnel. Ce sont les interventions percutanées endocanalaires mini-invasives permettant de désobstruer les conduits biliaires du foie comprimés (obstruction par pathologie extrinsèque) ou obstrués de l’intérieur (obstruction par calcul).

Ils sont pratiqués sous anesthésie générale, lors d’une hospitalisation de jour, ou une courte hospitalisation.

Sous contrôle échographique, le radiologue ponctionne une voie biliaire périphérique dilatée, et place sous contrôle radioscopique un cathéter dans la voie biliaire principale, afin de franchir l’obstacle par l’intérieur.

La voie biliaire principale est alors désobstruée par un stent (cylindre métallique) mis en place au niveau de la zone rétrécie ou obstruée. Un ballon d'angioplastie est gonflée dans le stent, afin de rétablir un calibre de la voie biliaire principale suffisant pour l'écoulement de la bile. Le stent est placé à demeure, pour un maintien de la levée de l’obstacle. Un drain est mis en place en fin d’intervention pour une durée de 48h pour continuer à évacuer la bile et prévenir tout risque d’obstruction aiguë du stent.

Le retrait du drain s’effectue en salle d’angiographie à 48h.

Le drainage biliaire ne laisse aucune cicatrice. Les suites sont simples à domicile.  

Drainages biliaires percutanés

Les drainages urinaires percutanés sont pratiqués par le radiologue interventionnel. Ce sont les traitements endocanalaires permettant de désobstruer les conduits urinaires, "uretères et cavités pyélocalicielles" comprimés (pathologie extrinsèque) ou obstrués de l’intérieur (calcul).

Ce sont les sondes de néphrostomie percutanée, et sonde JJ ou MonoJ posées par voie antérograde.

Drainages urinaires percutanés

C’est la pose à travers la peau d’un drain percutané directement dans les cavités pyélocalicielles du rein, cavités récoltant les urines et les déversant dans l'uretère, qui gagnera la vessie.

Sous contrôle échographique et sous anesthésie locale, le radiologue ponctionne les cavités dilatées du rein, et place sous contrôle radioscopique la sonde de néphrostomie dans le pyélon.

Cette intervention est indolore.

Une sonde de néphrostomie percutanée est dans la majorité des cas posée temporairement, en attendant la pose d’une sonde JJ ou Mono J. Dans de rares cas, elle reste à demeure.

La pose d’une sonde de néphrostomie ne laisse aucune cicatrice.

Néphrostomie percutanée

La sonde JJ est une sonde endocanalaire mise en place dans l’uretère (elle traverse la zone rétrécie), dont les 2 extrémités sont en forme de « J » et siègent dans les cavités du rein et la vessie. Elle évacue les urines du rein directement dans la vessie, en contournant l’obstacle à l’écoulement des urines.

 

La sonde Mono J (en cas de Bricker) est une sonde endocanalaire mise en place dans l’uretère (elle traverse également la zone rétrécie), dont l’extrémité supérieure est en forme de « J » et siège dans les cavités du rein, et l’extrémité distale est droite et abouchée dans la poche du Bricker. Elle évacue les urines du rein directement dans le Bricker.

 

Lorsqu’une sonde de néphrostomie est en place, par l’accès aux cavités du rein et sous contrôle radiographique, le radiologue navigue dans l'uretère à l'aide d'un cathéter, franchit l’obstacle et navigue jusque dans la vessie. Sur fil guide, il descend la sonde JJ ou Mono J.

En l'absence de néphrostomie préalable, le radiologue ponctionne sous guidage échographique les cavités du rein, et gagne la vessie selon les mêmes modalités.

Une fois la sonde JJ ou mono J en place, sauf exception, on retire la sonde de néphrostomie.

Les drainages urinaires percutanés ne laissent aucune cicatrice.

Sonde JJ ou Mono J

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